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Carnet de route concernant une tournée faite dans le district des Cataractes aux environs de Kimpese, 23 juillet 1890 - 4 octobre 1890

 Pièce
Identifiant: HA.01.0181.4

Présentation du contenu

Le 23 juillet 1890, Lemaire est au village de Kandu; les jours suivants il se dirige vers Kimpese en suivant la ligne de faîte entre la vallée de la Lukunga et celle du Kwilu. Croquis de l'itinéraire, notes descriptives et observations botaniques. Le 28 juillet, Lemaire arrive à Kimpeseoù Roger Casement(Irlandais au service de la Société anonyme belge pour le commerce du Haut-Congo) a établi une factorie. Lemaire est chargé de se "faire remettre le terrain, les installations et le matériel" par Casement; celui- ci partira à Lukungu afin de conférer avec Van Dorpe et William Parminter (sujet britannique, Directeur de la Société anonyme belge pour le commerce du Haut-Congo). Du 29 au 31 juillet, Lemaire séjourne à Kimpese. Le 1er août, il part vers l'Est et traverse le Kwilu sur un "pont de singe". Il est de retour à Kimpese le 3 et commence à faire déblayer un emplacement pour la future station de l'Etat.Jours suivants: palabres avec les chefs pour obtenir des porteurs. Du 6 au 13 août, Lemaire repart en tournée vers le sud-ouest de Kimpese. Le 14 août et jours suivants, Lemaire séjourne à Kimpese, il a de la fièvre et des sarnes douloureuses à la jambe. Il reçoit le surnom de "mamianta" ce qui signifie "le palabreur". Le 18 septembre, Lemaire autorise le missionnaire Harvey, de l' "American Baptist Missionary Union" à occuper provisoirement un terrain délimité (croquis) aux environs de Kimpese. Le 19 septembre, Lemaire part vers la rivière Inkisi. Les notes se terminent le 4 octobre 1890.

Ce carnet contient de nombreux croquis des itinéraires parcourus accompagnés de notes descriptives et d'observations botaniques.

(Dans une brochure intitulée: "Note sur la cartographie astronomique au Congo", parue à Bruxelles, chez Lesigne en 1906, Lemaire décrit les difficultés qu'il a rencontrées dans ses "débuts de cartographe africain" (p. 4 à p. 10) et indique (p. 9) comment il a tracé ses premiers itinéraires; les seuls instruments qu'il avait alors à sa disposition étant une boussole et une montre: "Au lieu d'inscrire à la queueleu-leu, et le long d'une ligne droite dans mon carnet, des numéros suivis d'un azimut et d'une indication d'heures, je songeai à marcher en gardant constamment ouvert mon carnet placé à plat sur la main gauche étendue horizontalement. La boussole se trouvait à demeure sur le carnet et je tournais celui-ci de manière à garder son long côté constamment dans la direction Nord-Sud ou, plus exactement dans la direction de l'aiguille aimantée. Alors au lieu d'inscrire des azimuts, je traçais de suite sur le carnet la direction suivie, et je ne fus pas long à m'apercevoir que je venais de trouver le moyen de suivre fort convenablement du crayon les incessantes sinuosités de la route. De temps en temps je notais l'heure autant que possible sans m'arrêter. Si je m'arrêtais, par exemple pour noter plus à l'aise tel ou tel renseignement, j'inscrivais naturellement l'heure d'arrêt et l'heure de remise en marche", A.T.).

Dates

  • 23 juillet 1890 - 4 octobre 1890

Volume

1 notebooks

Langue des matériaux

Français

Numéro d'entrée (Histoire et Politique)

1962.45.4

Source

Producteur

Détails du service d'archives

Fait partie de Archives de particuliers - Histoire coloniale Service d'archives